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L’atelier avait pour objectif d’alimenter la plateforme SIRD de données de programmation et de suivi des actions des ministères pilotes pour l’année 2019, de rendre disponibles, dans la plateforme, des données sur les indicateurs d’effets et d’impacts du PNDES et d’établir des liens entre les projets et programmes du PNDES exécutés par les sectoriels et certains engagements du Président du Faso.

Il a regroupé des représentants du SP/PNDES, du Bureau du suivi du programme présidentiel et ceux de cinq ministères pilotes à savoir, le ministère de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles, le ministère de l’eau et de l’assainissement, le ministère de la justice, le ministère du développement de l’économie numérique et postes et le ministère de l’éducation nationale et de la promotion des langues nationales.

Le SIRD est l’une des solutions aux difficultés constatées dans la chaine de collecte et de traitement des données du PNDES au niveau sectoriel, nécessaires à l’élaboration des rapports de performance. C’est un projet qui vise à doter l’administration publique burkinabè d’un système intégré de gestion, de suivi et d’évaluation des projets et programmes des présents et futurs référentiels de développement au Burkina Faso.

A l’issue des travaux, le samedi 7 décembre 2017, le chef du département études et suivi évaluation du SP/PNDES, Idrissa SIDIBE, a exprimé sa satisfaction pour les résultats obtenus.  « Nous pouvons dire que nos attentes ont été en partie comblées, dans la mesure où nous avons pu renseigner beaucoup de données en étant conscients que nous n’allions pas pouvoir intégrer toutes les données », a-t-il fait remarquer. Il a, par ailleurs, remercié les participants pour leur engagement et leur assiduité et les a rassurés que le SP/PNDES va prendre les mesures nécessaires pour leur permettre de continuer à renseigner les données.

Un outil utile pour le suivi des projets et programme

Les participants ont salué l’initiative de les avoir associés à l’animation du SIRD. KOMI Oumar, représentant du ministère de l’eau et de l’assainissement, pense que « le SIRD est un système qui va nous permettre de mieux suivre les projets qui sont inscrits dans le référentiel national de développement, de faire une bonne planification et d’assurer un suivi régulier de la mise en œuvre de ces projets ». Il dit avoir découvert cet outil lors d’un atelier de formation des formateurs des utilisateurs du SIRD, tenu à Ouagadougou, du 21 au 25 octobre dernier, au cours duquel « les premiers amendements ont été portés sur la plateforme, toute œuvre humaine étant perfectible ». Néanmoins, il aurait voulu « que cette plateforme soit fonctionnelle depuis 2016, année du début de la mise en œuvre du PNDES ».

Si les travaux ont été conduits dans un bon cadre d’échanges et de partages d’expérience avec les experts de ASYS consulting, « il n’en demeure pas moins que nous avons été confrontés à des difficultés. Les plus importantes, selon moi, portent sur le fait qu’il a fallu saisir beaucoup de données depuis 2016 jusqu’en 2019 en peu de temps. En plus, toutes les données demandées n’étaient pas disponibles », regrette-t-il. Des participants ont partagé ces difficultés et ont proposé que la plateforme offre l’opportunité d’importer les données depuis des outils dont disposent les ministères.

Daouda GUETIKILA, l’un des formateurs, a reconnu que l’atelier « nous a permis de toucher du doigt les difficultés dans la mise en œuvre, de voir ceux qui sont chargés de l’animation de la plateforme confrontés à des difficultés et de les résoudre avec eux ». Ce fut vraiment une belle expérience qui « nous a permis de prendre en compte certaines préoccupations pour l’affinement de la plateforme », a-t-il ajouté.

Une phase pilote en vue de la stabilisation de la plateforme

Enfin, les participants ont recommandé que les acteurs des autres ministères soient pris en compte et formés à la maitrise de l’outil en vue d’un meilleur suivi des projets et programmes.  

A cette recommandation, Daouda GUETIKILA a répondu que « dans la mise en œuvre du SIRD, il y a deux grandes étapes. Actuellement, nous sommes à l’étape de finalisation de la conception. A l’issue de cette étape, nous aurons une année de stabilisation. La phase pilote devrait, en principe, être restreinte à ce niveau-là pour permettre la stabilisation. Ce n’est qu’après la stabilisation que l’exercice sera certainement généralisé pour prendre en compte les autres ministères ». 

En rappel, le système d’information des référentiels de développement du Burkina Faso est   conçu et développé par A2SYS Consulting, sous la supervision du SP/PNDES et l’accompagnement du Bureau du suivi du programme présidentiel (BSPP) et de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).

L’atelier de Koudougou fait suite à celui organisé du 21 au 25 octobre 2019 à Ouagadougou dont l’objectif était de présenter le SIRD aux acteurs des cinq ministères pilotes et du BSPP &et leur initier à sa mise en œuvre en vue de son appropriation.